Conférence MEDES 2010 - jour 6, conférence 3

Publié le par Julien Thomas

Conférence MEDES 2010

troisème & dernier jour de la conférence

Bangkok, Thailande 

Dernier jour, dernier bilan. J'essayerai de faire un bilan plus tourisme à Bangkok sous peu :D

Disclamer

Merci de noter que ce document résume les présentations et ne contient pas mais opinions sur celles-ci, afin de garder un aspect aussi objectif que possible, même si parfois j'ai bien envie de dire ce que je pense ... Cet objectivité repose aussi sur le fait que mes résumés peuvent être partiels mais ce de manière involontaire. Ceci repose aussi sur le fait que je ne suis pas du tout expert dans le domaine des écosystèmes numériques et donc je n'ai pas la prétention de pouvoir juger aussi facilement les travaux.

À noter également que le résumé ne présente que les sessions auxquelles j'ai assistées et donc pas celles en parallèles. Bon, sur papier, cela fait quand même 8 pages rien que pour la première journée ! Les sessions résumées sont : Les keynotes (les 3) et tutoriaux, DKM, MLS, DEMPOS, SEC, MULS, DYSP. Celles non-résumées sont (les autres) : FDE, PERSIM, STUD, APP

Pour plus d'informations

Ceci étant un bilan, je vous conseille d'aller jeter un coup d'oeil sur le site de la conférence, http://sigappfr.acm.org/MEDES/10 pour récupérer les articles & présentations (ou alors les chercher ensuite sur les sites de publication scientifiques dont ACM, associé à la conférence)

Keynote 3

Le dernier keynote de la conférence fut présenté par M. T Suwanprateed et intitulé « Beyond ICT Technologies, X as a service ». A partir du constat « the world is smarter and flatter », il nous a présenté les enjeux en termes d'utilisation des ressources informatiques pour les appliquer à des applications concrètes et utiles ... intelligentes. M Suwanprateed a également rappelé des chiffres forts tels la perte de temps en raison des infrastructures routières mal gérées (3,5 milliards d'heures) et la perte énergétique associée (2 milliard de galons de gazs) et la possibilité de réduire les coûts. Des exemples tels les supermarchés intelligents ont été introduits.

Security (SEC)

Lors de la première présentation intitulée « Anonymity Preserving Framework for Location-based

Information Services , M. S Teerakanok présenta la notion de Localisation based Information Systems (LISs) et proposa un framework supportant la gestion de la vie privée dans le cadre d'applications dépendant de la position (spatiale) de l'utilisateur. Ce framework repose sur des techniques de k-anonymity et confidence level (confiance) et la confiance dans une entité tierce appelée anonymizer.

La deuxième présentation, Performance Comparison of the Authentication Protocols in RFID System, fut présentée par M. S Jantarapatin. Lors de son discours, il a présenté les systèmes d'authentification RFID existants (Yoking, Grouping et Modified Proofs) et rappelé les attaques associées. Il a ensuite présenté un nouveau modèle plus robuste (coût en calcul plus important).

Lors de la troisième présentation, « Location Privacy in a Digital Ecosystem for Context-Aware Applications », M T. Wray présenta leur modèle de gestion de la vie privée dans le cadre d'applications concrètes telles le covoiturage ou l'utilisation intelligente de transports en commun. Ces travaux sont liés à plusieurs initiatives telles Waze (GPS collaboratif avancé), Travel in Stockholm ou encore un projet similaire à l'université Victorya.

La dernière présentation, « An Agent and RBAC Model to Secure Cooperative Information Systems », fut présentée par Mme D. Boulanger. Elle a rappelée les modèles de contrôles d'accès existants (DAC, MAC, RBAC) et tenté de définir un modèle unique, à partir du concept de Security Descriptor Objects (SDOs). Elle a ensuite présenté en détails leur modèles (contraintes, liens, ..) et analysé l'utilisation de systèmes multi-agents.

MULS & DYSP

À noter que nous n'avions que 2h40 pour 7 présentations et au final 50 min pour les 3 de la session DYSP ...

Le premier atelier fût MULSE.

Lors de la première présentation, The Role of Mulsemedia in Digital Content Ecosystem Design, M R Kannan a présenté le concept de MULSE (MULtiple Senses) et l'a comparé à la notion « classique » de multimedia. La différence provient dans l'utilisation de nouveaux sens comme l'odorat ou le toucher. Les utilisations potentielles sont multiples (éducation, jeux, environnements virtuels mais aussi entraînements pour les situations d'urgences ou crises, ...).

Lors de la seconde présentation, Understanding Individual Differences: Learning Space in Virtual Environments, par audio car le présentateur n'a pas pu venir, M S. Gulliver a présenté son analyse au sujet de l'apprentissage dans les environnements virtuels. Il a comparé plusieurs catégories de sujet en fonction de prédéfini critère tels le genre, l'age, le type de mémoire ou le fait d'être averti du fonctionnement du système ou pas. À partir de ces analyses, il a montré des liens forts entre l'apprentissage et les différences entre les individus (rapidité d'assimilation, repères, ...) . L'utilisation de mulsemedia permettrait donc de définir des objets et environnements pouvant faire face à ces différences.

La troisième présentation, A User Perspective of Olfaction-Enhanced Mulsemedia, fut également par audio. M G. Ghinea nous a présenté ses visions au sujet de l'utilisation du sens olfactif. D'après lui, plusieurs problèmes sont associés aux contenus multimédias. Premièrement la qualité de la perception est un concept difficile à analyser lorsque l'on repose sur uniquement deux sens. Deuxièmement, se restreindre au son et à la vue (et légèrement le toucher) est trop restrictif. Il faut donc étendre les possibilités, via les mulsemedias. La réelle intégration (ou adaptation) de sens reste cependant un challenge important. Enfin, à partir de leurs études, ils ont analyser les problématiques de confusion lors de l'utilisation de l'odorat, de gène ou distraction ou encore les besoins associés.

Lors de la dernière présentation de cette session, Digital Library for Mulsemedia Content Management, M. F. Andrès étudia les enjeux associés à l'utilisation de mulsemedia dans les libraires numériques, en faisant notamment références aux projets existants tels la librairie numérique européenne. Bien que celles-ci doivent déjà faire face à des problèmes d'indexation ou de gestion, elles ne reposent que sur des contenus multimédias. Afin de gérer des mulsemedia, il faudra donc revoir la modélisation des librairies et considérer des nouveaux modèles collaboratifs tels communauté <-> services <-> technologies <-> contenus.

 

La session DYSP comprenait 3 présentation.

 

Lors de la présentation 5 (première de DYSP), Negotiating and Delegating Obligations, Mme M Ben Gorbel Talbi a présenté la modélisation de la négation et de la délégation d'obligations, à partir du modèle OrBAC. Les notions de contextes ou encore consentement (dynamique) ont été présentées.

La présentation 6 fût ... la mienne donc j'éviterai les commentaires. À noter que lors de ma présentation, j'ai analysé la modélisation de la confidentialité dans les systèmes d'informations dits dynamiques et définit la politique de sécurité associée et prouvé sa sécurité (méthode B).

Lors de la dernière présentation 7, Security Mechanisms for Geographic data, M. A Gabillon a présenté se travaux au sujet de la modélisation de politique de sécurité dans le cadres des systèmes d'informations géographiques. À partir de prédicats spatiaux, il a définit une politique de sécurité associée à la mise en place de mécanisme de protection (flou, suppression, zone noires, ...) modélisant donc les techniques actuellement actualisées sur des outils tels Google Map® ou Bing®.

 

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